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Un plat et Basta !

Posté le 28 avril 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Le concept du plat unique remet en question les conventions alimentaires traditionnelles. Dans mon prochain livre Un plat et basta (First Edtitions) je vous propose une approche simplifiée et équilibrée de l'alimentation, adaptée aux modes de vie modernes.? Manger équilibré avec un plat unique ? Voyons comment faire.

Le plat unique : une solution moderne et équilibrée

Traditionnellement, les repas sont structurés en plusieurs étapes : entrée, plat principal, fromage, dessert. Cependant, cette organisation est relativement récente dans l'histoire de l'alimentation. Les habitudes alimentaires ont évolué au fil du temps, et le modèle du plat unique peut être tout aussi nutritif et satisfaisant.?

Le plat unique consiste à réunir dans une seule assiette tous les éléments nécessaires à un repas équilibré : protéines, glucides, lipides, fibres et micronutriments. Cette approche permet de simplifier la préparation des repas tout en assurant un apport nutritionnel complet.?

Une adaptation aux rythmes de vie contemporains

Dans un contexte où le temps est une ressource précieuse, le plat unique offre une solution pratique. Il réduit le temps consacré à la planification, à la préparation et au nettoyage des repas. De plus, il s'adapte aux différentes préférences alimentaires, qu'elles soient omnivores, végétariennes ou végétaliennes.?

Cette méthode n'est pas seulement une question de commodité, mais aussi de respect des besoins individuels et des rythmes biologiques de chacun. Il n'existe pas de règle universelle en matière de fréquence ou de composition des repas ; l'essentiel est de répondre aux besoins nutritionnels de manière adaptée.?

Des exemples concrets de plats uniques équilibrés

Le livre Un plat et basta propose 70 recettes conçues pour être à la fois simples, savoureuses et équilibrées. Parmi elles :?

  • Bœuf bourguignon : une combinaison de protéines (viande), de glucides (pommes de terre) et de légumes (carottes, céleri), le tout mijoté avec des matières grasses saines.?
     
  • Quiche aux légumes : une base de pâte associée à des œufs, des légumes variés et du fromage, offrant un équilibre entre protéines, lipides et fibres.?
     
  • Pad thaï au bœuf : des nouilles de riz sautées avec du bœuf, des légumes croquants et des épices, pour un repas complet et exotique.?
     

Ces recettes démontrent qu'il est possible de concilier plaisir gustatif et équilibre nutritionnel dans un seul plat.?

Aller plus loin

Le livre Un plat et basta est disponible à la précommande et sera publié le 22 mai 2025. Il s'adresse à tous ceux qui souhaitent adopter une alimentation saine sans sacrifier le goût ni passer des heures en cuisine. 

Avec ses 70 recettes variées, il constitue une ressource précieuse pour réinventer vos repas au quotidien.

En résumé, le plat unique représente une alternative moderne et flexible aux schémas alimentaires traditionnels. Il permet de répondre aux exigences de la vie contemporaine tout en respectant les principes d'une alimentation équilibrée. Comme le souligne le Dr Cohen, il est temps de repenser nos habitudes alimentaires pour les adapter à nos besoins réels.?

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Cholestérol : ami ou ennemi ? démêler le vrai du faux

Posté le 10 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

Le cholestérol est souvent pointé du doigt, mais qu’en est-il vraiment ? Ce composé, essentiel à la vie, mérite qu’on s’y intéresse de plus près pour mieux comprendre son rôle et comment gérer son taux. Alors, “avoir du cholestérol”, c’est grave docteur ? 

Le cholestérol : un constituant vital

Le cholestérol est un stérol, une substance grasse indispensable à notre corps. Il assure la stabilité et la fluidité des membranes cellulaires et joue un rôle clé dans le fonctionnement du cerveau en permettant la synthèse des neurotransmetteurs

Il est également précurseur de la synthèse des hormones, des sels biliaires et de la vitamine D. Le corps produit lui-même la majorité du cholestérol, principalement dans le foie et l’intestin, tandis qu'une petite partie provient de l'alimentation, d'origine animale. Le foie est également responsable du recyclage du cholestérol.

LDL et hdl : les transporteurs à connaître

Le cholestérol est transporté dans le sang par des lipoprotéines. Les LDL (lipoprotéines de basse densité) acheminent le cholestérol du foie vers les cellules. Lorsque le cholestérol est en excès, les LDL le déposent dans les artères, causant des problèmes. 

C’est pourquoi le cholestérol-LDL est considéré comme le "mauvais" cholestérol

Les HDL (lipoprotéines de haute densité), à l'inverse, récupèrent le cholestérol en excès pour le ramener au foie, nettoyant ainsi les artères. On parle alors de "bon" cholestérol. On peut mesurer le taux total de cholestérol, ainsi que les taux de cholestérol-LDL et de cholestérol-HDL via une prise de sang.

Taux normaux et risques associés

Il est important de connaître ses taux de cholestérol, surtout en cas d'antécédents familiaux. Les taux de cholestérol considérés comme normaux sont : cholestérol total inférieur à 2 g par litre de sang, cholestérol-LDL inférieur à 1,6 g par litre et cholestérol-HDL supérieur à 0,4 g par litre

Un excès de cholestérol peut conduire à la formation de plaques d'athérome, qui épaississent et durcissent les artères, augmentant le risque d’athérosclérose, d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), d’infarctus du myocarde et d’angine de poitrine

Il est important de noter que ces risques sont accrus en présence d'autres facteurs tels que le diabète, l’hypertension artérielle, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité et une consommation excessive d'alcool.

L’alimentation : une clé pour agir

Les graisses saturées, présentes dans des aliments tels que les viandes rouges, les produits laitiers entiers, le beurre et les aliments frits, ont un impact plus significatif sur l'élévation du taux de cholestérol LDL ("mauvais" cholestérol) que le cholestérol alimentaire lui-même.

Les directives actuelles recommandent alors de limiter l'apport en graisses saturées à moins de 10 % des calories quotidiennes, voire à moins de 6 % selon l'American Heart Association. Il est également conseillé d'éviter les graisses trans et de privilégier les graisses insaturées.

Ces matières grasses insaturées, notamment les acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6, sont présentes dans certaines huiles végétales (colza, noix, lin, tournesol), ainsi que dans les poissons gras. L'apport en fibres (légumes, fruits, céréales complètes) et en antioxydants (fruits et légumes colorés) est également très important. 

Les phytostérols, que l'on trouve naturellement dans les végétaux ou dans les produits enrichis, peuvent aider à limiter l'absorption du cholestérol.


En résumé, le cholestérol est essentiel à notre organisme, mais un excès peut être nocif. Une alimentation équilibrée, riche en fibres, en antioxydants et en bonnes graisses, combinée à un mode de vie sain, est la clé pour maintenir un bon équilibre et réduire les risques liés à un taux de cholestérol trop élevé.

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L'Aspartame : Faut-il Vraiment en Avoir Peur ?

Posté le 6 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen

L’aspartame, un édulcorant artificiel largement utilisé, est au cœur d’un débat récent. Trois acteurs majeurs – Foodwatch, une ONG axée sur l’alimentation, Yuka, l’application d’évaluation des aliments, et La Ligue contre le Cancer – ont lancé une pétition pour demander son interdiction. Cette initiative s’appuie sur un commentaire du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui a classé l’aspartame comme "peut-être cancérogène".

Mais que signifie réellement cette classification ? Faut-il craindre pour notre santé ? Dans cet article, nous allons explorer les faits scientifiques, les réalités de la consommation d’aspartame et les impacts potentiels sur la santé, afin de vous aider à y voir plus clair.

1. Les Faits Scientifiques sur l'Aspartame

1.1 La Classification du CIRC

Le CIRC a classé l’aspartame comme "peut-être cancérogène", une catégorie qui indique un risque très faible et non prouvé. Il est important de noter que cette classification ne signifie pas que l’aspartame est dangereux aux doses actuellement autorisées. En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) maintient que l’aspartame est sûr lorsqu’il est consommé dans les limites recommandées : 40 mg par jour et par kilo de poids corporel.

Pour illustrer, prenons l’exemple d’une personne pesant 70 kg. Elle pourrait consommer jusqu’à 2,8 g d’aspartame par jour sans risque. Pour atteindre cette dose, il faudrait boire 35 canettes de Coca-Cola Light quotidiennement, chaque canette contenant environ 80 mg d’aspartame. Une quantité largement supérieure à ce que la plupart des gens consomment.

1.2 L'Historique de l'Aspartame

L’aspartame a été découvert en 1974 et mis sur le marché en 1980. Depuis près de 50 ans, il est utilisé dans une multitude de produits alimentaires et pharmaceutiques. Malgré cette longue histoire, aucune preuve solide n’a été trouvée pour affirmer que l’aspartame présente un risque pour la santé humaine aux doses recommandées.

1.3 Les Études Contestées

Certaines études ont soulevé des inquiétudes quant à la sécurité de l’aspartame, mais elles ont été largement critiquées par la communauté scientifique. Ces études étaient basées sur des expériences menées sur des rats ou des souris, avec des doses extrêmement élevées – équivalentes au poids de l’animal en aspartame. De telles doses sont sans rapport avec la consommation humaine réelle, ce qui rend ces études peu pertinentes pour évaluer les risques chez l’homme.

2. Les Réalités de la Consommation d'Aspartame

2.1 Où Trouve-t-on l'Aspartame ?

L’aspartame est présent dans plus de 600 médicaments, ainsi que dans de nombreux aliments et boissons sans sucre. On le retrouve notamment dans les sodas light, les desserts allégés, les chewing-gums sans sucre et certaines préparations pharmaceutiques.

Cependant, sa part dans les édulcorants utilisés aujourd’hui est réduite à 0,4 %. Les industriels se tournent de plus en plus vers d’autres alternatives, comme le sucralose ou la stévia, en réponse aux préoccupations des consommateurs.

2.2 Les Alternatives à l'Aspartame

Parmi les alternatives à l’aspartame, on trouve :

  • Le sucralose : Un autre édulcorant artificiel, souvent utilisé dans les produits "zéro calorie".

  • La stévia : Souvent perçue comme naturelle, elle est en réalité extraite de la plante stévia sous forme de rébaudioside. Bien qu’elle soit populaire, elle n’est pas sans controverse.

  • Les sirops d’agave, d’érable ou de bouleau : Ces alternatives sont souvent présentées comme saines, mais elles contiennent du vrai sucre ou des sucres alcools, avec des calories similaires ou des effets digestifs indésirables.

Il est essentiel de comprendre que ces alternatives ne sont pas nécessairement meilleures pour la santé. Chacune a ses avantages et ses inconvénients, et leur utilisation doit être adaptée aux besoins individuels.

3. Les Impacts de l'Aspartame sur la Santé

3.1 L'Aspartame et l'Obésité

L’aspartame a été introduit comme une solution pour réduire la consommation de sucre et lutter contre l’obésité. Cependant, il n’a pas résolu ce problème de santé publique. Les gens ne maigrissent pas simplement en passant aux sodas light. En effet, la gestion du poids dépend de nombreux facteurs, dont l’alimentation globale et l’activité physique.

De même, l’aspartame n’a pas permis de résoudre le problème du diabète. Bien qu’il puisse aider à réduire l’apport en sucre, il ne doit pas être considéré comme une solution miracle.

3.2 Les Avantages de l'Aspartame

Malgré les controverses, l’aspartame présente certains avantages. Il permet de réduire la consommation de sucre, ce qui est bénéfique pour la santé dentaire et la gestion du poids. Par exemple, les nutritionnistes préfèrent largement qu’un enfant consomme deux canettes de Coca-Cola Light (sans sucre) plutôt que deux canettes de Coca-Cola classique, qui contiennent 80 g de sucre, soit l’équivalent de 16 morceaux de sucre.

En outre, l’aspartame est un outil utile pour les personnes qui cherchent à réduire leur apport calorique tout en continuant à profiter d’aliments sucrés.

4. Les Pièges de la Désinformation

Il faut donc faire attention aux tendances croissantes à créer la peur pour faire le buzz, souvent basée sur des informations partielles ou mal interprétées. Les médias et certaines organisations peuvent amplifier des risques hypothétiques, ce qui peut conduire à une désinformation généralisée.

Il est donc crucial de rappeler que les études scientifiques doivent être prises dans leur contexte. Les conclusions hâtives ou les interprétations erronées peuvent être trompeuses et nuire à la compréhension des véritables risques.

5. Conclusion : Ne Pas Céder à la Panique

En conclusion, l’aspartame reste un outil utile pour réduire la consommation de sucre, à condition de respecter les doses recommandées. Les allégations selon lesquelles il serait dangereux pour la santé ne sont pas étayées par des preuves solides, surtout lorsqu’il est consommé dans les limites fixées par les autorités sanitaires.

Je vous encourage donc à rester critiques face aux informations alarmistes et à vérifier les sources. 

En fin de compte, la clé réside dans une alimentation équilibrée et une consommation raisonnable. Plutôt que de céder à la panique, il est préférable de se concentrer sur des choix alimentaires éclairés et de maintenir un dialogue constructif avec les professionnels de santé.

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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